Par Justin Balkos
Représentant principal en marketing
Yamaha Moteur du Canada Ltée
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Yamaha Moteur du Canada Ltée
De nos jours, étant donné le rythme rapide auquel évoluent les tendances et la technologie, les familles disposent de peu de temps pour tisser de véritables liens, pour savourer les moments forts de la vie et, plus important encore, pour passer du temps de qualité ensemble. « La famille qui joue ensemble demeure ensemble! » est une règle de conduite que ma femme et moi avons adoptée dès le début dans l’éducation de nos deux filles. L'autre constante dans notre vie est notre passion pour les motos hors route.
C’était à l’été 1989, à l’âge de 16 ans, que j'ai rencontré ma future femme. Des amis communs nous ont présentés l’un à l’autre, sachant que nous étions tous les deux adeptes de la moto hors route. À peine dix minutes après le début de notre première conversation, nous savions déjà que nous étions faits l’un pour l’autre, et que l'avenir nous réservait de super belles aventures.
Les sorties au cinéma étaient l'exception plutôt que la norme dans notre relation. Faire des tours ensemble sur la piste locale les jours de semaine et aller faire la course le dimanche étaient nos activités préférées en été. Bien que nous nous adonnions également à d'autres activités et loisirs qui nous intéressaient, notre point commun était centré sur la culture et la communauté des adeptes de moto hors route. Les années passées à fréquenter l’université, puis à s’établir dans une nouvelle carrière peuvent souvent venir perturber la relation de couple, et notre relation n’était pas épargnée par cette réalité. Toutefois, le lien qui existait entre nous était tout simplement trop fort pour être rompu.
L'acquisition d’une maison nous a obligés à revoir nos priorités financières, mais notre budget mensuel nous permettait quand même de disposer de deux motos hors route et de prendre des vacances axées sur la course - notamment à Las Vegas lors de la finale de la saison de Supercross.
Avoir des enfants avait toujours fait partie de nos plans. Notre première fille est née en 2004 et notre seconde, trois ans plus tard. Du point de vue jouets, les petites motocyclettes à piles suffisaient pour les divertir durant ce que j’appelle leurs « années fondatrices ». Notre fille aînée avait à peine l’âge de trois ans que déjà elle s’initiait sur une PW50 munie de roues stabilisatrices. Au fur et à mesure que nos filles grandissaient, leur intérêt pour les motos grandissait aussi.
Adeptes de la marque Yamaha, ma femme et moi portions toujours un t-shirt ou un chandail arborant le logo des diapasons Yamaha, sinon un autre vêtement à thème de moto. Cela avait souvent pour effet d’inciter d'autres familles passionnées de la moto à engager la conversation avec nous. Un jour, lors d’un match de soccer d’une de nos jeunes filles, nous avons rencontré une autre famille fidèle à la marque Yamaha, dont les deux filles s’initiaient elles aussi au guidon d’une PW50. Ce jour a marqué le début d’une amitié qui dure encore aujourd’hui et qui a apporté à nos filles des souvenirs d’enfance précieux.
Nous nous réunissions régulièrement le mardi soir pour des compétitions au club de moto Oshawa Competition Motorcycle Club (OCMC). Même s’il était parfois difficile de devoir jongler entre assurer les fonctions de signaleur, encourager nos filles sur la piste réservée aux jeunes, et arriver à temps pour participer à des courses nous-mêmes, ces compétitions de mardi soir étaient l’occasion parfaite pour tisser de nouveaux liens d’amitié et pour nous plonger davantage dans la communauté des adeptes de moto hors route.
À mesure que nos filles perfectionnaient leurs compétences sur la piste, nous avons commencé à prendre part aux compétitions tenues dans le cadre de la série de courses Maguire’s Motocross Racing Series (MMRS). Ce programme de motocross de John Maguire nous convenait parfaitement car il était bien organisé, axé sur la famille, et offert sur des pistes situées relativement près de la maison. Ma femme et moi appréciions également le fait que les courses se tenaient en fin de semaine, ce qui nous faisait revivre les bons vieux temps de notre jeunesse.
Les années que nous avons passées à participer aux courses de la série MMRS et à voyager aux
États-Unis pour prendre part à certaines compétitions nationales de fin de semaine ont été des années transformatrices pour nos filles, qui passaient progressivement du guidon des motos hors route à celui des motos de compétition de Yamaha, notamment les modèles TT-R 50, TT-R 110, YZ65, YZ85, et le modèle de moto qu’elles conduisent toujours aujourd’hui, la YZ125.
En 2020, la pandémie a donné un coup d'arrêt brutal aux compétitions moto, comme à de nombreuses autres activités dans le monde entier. Mais aussi perturbatrice soit-elle, la COVID-19 s'est avérée l’influence la plus importante sur la croissance du marché des motos hors route. Soudain, il semblait que tout le monde que nous connaissions s’intéressait à la conduite de ces motos, et nous en étions ravis. Se réunir en fin de semaine avec des amis proches aux pistes de courses locales, c’est devenu notre nouveau rituel familial.
Au cours des dernières années, nous avons dû nous adapter aux temps qui changent et redéfinir nos priorités et attentes. Nos fillettes ont désormais grandi et vivent pleinement leur adolescence, tout en jonglant entre les études et un emploi à temps partiel. Notre horaire hebdomadaire n’est plus planifié en fonction de ma disponibilité et celle de ma femme. Même si parfois il peut sembler que plusieurs mondes entrent en conflit dans notre routine quotidienne, notre passion pour la moto demeure bien ancrée dans chacun de nous. Et, jusqu’à présent, je peux heureusement toujours dire que plusieurs de nos meilleurs moments en famille se passent au guidon de nos motos hors route.