Les événements auxquels nous faisons référence dans le présent billet de blogue ont eu lieu avant 2020 et avant la pandémie de COVID-19. Veillez à respecter tous les règlements locaux se rapportant à la distanciation physique, la taille du groupe et l’accès aux sentiers.
de Cody McGhee
Coordonnateur, Marketing
Yamaha Moteur du Canada Ltée
Coordonnateur, Marketing
Yamaha Moteur du Canada Ltée
Rien n’égale la conduite d’un VTT au début du printemps. La neige a fondu presque partout, mais on en trouve toujours dans les sous-bois. Les sentiers sont boueux (comme on les aime) et les moustiques ne nous agacent pas. C'est le moment idéal de charger des VTT et de partir direction nord pour passer une fin de semaine à parcourir les sentiers. C’est d’ailleurs quelque chose que j’aime beaucoup.
Il y a quelques printemps, j'ai été invité à rejoindre l'un de mes collègues pour une randonnée annuelle en groupe. L'emplacement change toujours, mais l’idée est simple. Il s’agit de réserver vos nuitées au chalet, de charger votre VTT et votre équipement, et de partir direction nord pour partager de bons moments.
Cet ainsi que nous avons passé une fin de semaine dans le nord de l’Ontario à faire des randonnées en VTT. Nous avions comme objectif de nous rendre au chalet Sportsman's Lodge ainsi qu’au centre Wilderness Resort. Il était possible d’y réserver une chambre à prix abordable, d’obtenir des repas à emporter et des cartes des sentiers environnants, et il y avait même un endroit où laver son VTT!
C'était la première fois que je passais une fin de semaine à me promener en VTT et où il s’agissait de se rendre à une destination spécifique : un endroit réservé à l’avance où manger, dormir, se nettoyer un peu et raconter toutes les histoires de la journée, tout en planifiant les aventures du lendemain. En plus, voyager ainsi signifie que la journée ne se termine pas à la fin de la randonnée. En effet, vous pouvez profiter la journée entière, car vous n'avez pas à faire le long trajet pour rentrer à la maison.
Nous nous sommes présentés vendredi vers le milieu de l'après-midi et n’avons pas perdu une minute en arrivant. Après avoir confirmé que tout était en ordre côté hébergement, nous sommes tout de suite partis sur nos VTT (les chambres pouvaient bien attendre). Nous avons déchargé nos véhicules, enfilé notre équipement et pris une carte, puis nous nous sommes lancés sur les sentiers pour tirer le meilleur parti du peu de lumière qu’il nous restait! Les sentiers environnants étaient un mélange de tout : des trous de boue profonds, des montées étroites et techniques pleines de roches menant à un belvédère. J’ai bien aimé m’attaquer à des sentiers que je ne connaissais pas.
Ce soir-là, nous avons retrouvé le reste du groupe dans la salle à manger et nous avons passé la soirée à apprendre à mieux nous connaître et à raconter les histoires de la journée. À l’instar des sentiers sur lesquels nous nous étions promenés ce jour-là, les membres de notre groupe avaient des antécédents bien variés : nous comptions parmi nous des agents de la force publique, des agents immobiliers, des hommes de métier et il y avait un écart de 40 ans entre le plus jeune et le plus vieux conducteur. C’est notre passion pour les VTT qui nous unissait. Le lendemain, nous comptions couvrir plus de 100 kilomètres qui promettaient de mettre en valeur la nature sauvage de la région environnante.
Le lendemain matin, nous avons fait le plein d’essence et avons enfilé notre équipement. Voici ma seule consigne si vous n’avez jamais fait une randonnée au printemps : emportez beaucoup d'équipement de conduite et soyez prêt à tout. Nous portions tous des bottes-pantalon, des vestes imperméables et des gants. Nous savions qu'il y aurait beaucoup d'eau, et il n'y a rien de pire que d'avoir froid et d’être mouillé toute la journée. Et il est toujours possible d’enlever une couche ou deux pendant la journée selon les conditions.
Une fois que tout le monde était prêt, il était intéressant de constater à quel point le choix de véhicule reflétait le style du propriétaire. Il y avait un peu de tout, depuis des modèles de base fraîchement sortis de la salle d'exposition, jusqu’aux machines spécialement conçues comprenant toutes les modifications que vous pouvez imaginer. Chaque conducteur ajoutait son propre style à son VTT, et certains avaient même fabriqué des composants personnalisés. Personne ne parlait de la marque de VTT ni de la taille du moteur. Tout ce qui importait était que tout le monde avait un VTT et que tout monde voulait rouler.
La randonnée en tant que telle était superbe. Le nord de l'Ontario a beaucoup à offrir en matière de conduite hors route : le Bouclier canadien, des collines ondulantes, des trous de boue profonds et un grand nombre de routes forestières. Il y a des milliers de kilomètres de sentiers, offrant aux amateurs de VTT la possibilité d'explorer des endroits qu’il n’est tout simplement pas possible d’accéder autrement. Nous avons roulé toute la journée, en prenant de petites pauses ici et là dans les sections techniques pour ne laisser personne pour compte, et nous nous sommes arrêtés à midi pour prendre un déjeuner au bord des sentiers. Je dois avouer qu’il s’agit d’une journée qui sera difficile à battre.
De retour au chalet, les propriétaires nous avaient préparé un excellent souper et nous avons commencé à parler de la prochaine randonnée.